Cérémonie du Yom Hazikaron au Cimetière Militaire du Mont Herzl à Jérusalem
Les soldats de Tsahal se tiennent debout devant les tombes de leurs aînés tombés au combat pour Israël afin de saluer leur mémoire.
Cette cérémonie se tient au Mont Herzl à Jérusalem, le principal cimetière militaire en Israël.
Menusa, d’origine américaine, appartient à la petite communauté des hébreux africains israéliens.
Elle est aujourd’hui soldate de Tsahal. Jusqu’à aujourd’hui, la communauté célèbre sa venue en Israël comme ayant été un moment décisif de son histoire. “Nous célébrons les fêtes juives et les fêtes de notre communauté”, précise Menusa. “Nous observons Pessah de notre propre façon : en marquant notre “exode” depuis les États-Unis. Pour nous, cette fête marque notre traversée vers Israël.” Lumière sur une petite communauté supportrice de Tsahal.
“J’ai grandi dans la communauté des Hébreux Israélites Africains de Dimona”, explique Menusa Ben Israël. Créée dans les années 1960 aux États-Unis, cette communauté s’associe à l’histoire du peuple juif et se déclare descendante des tribus d’Israël. Ses membres décident d’émigrer et arrivent en Israël à partir de 1969. Avec le temps, ils ont reçu des permis de résidence permanents et certains ont reçu la nationalité. Près de 3000 membres de cette communauté vivent aujourd’hui dans trois centres principaux : Arad, Mitzpe Ramon et Dimona. “J’ai grandi dans la communauté des Hébreux Israélites Africains de Dimona. Jusqu’à ma terminale, j’allais au lycée de la communauté avec les mêmes amis et les seules personnes que je connaissais étaient de la maison”, raconte t-elle.
Menusa
Yom Hazikaron est la journée durant laquelle tout le peuple d’Israël, ainsi que les communautés juives de diaspora, s’arrêtent de vivre pour se souvenir de ceux qui sont morts pour la patrie.
La mémoire de chaque soldat tombé au front et de chaque citoyen tué dans un attentat est rappelée et entretenue.
La journée de Yom Hazikaron commence toujours la veille au soir (« Erev Yom Hazikaron »), à 20 heures. A cette heure précise, les sirènes retentissent dans tout le pays pendant deux minutes. Les télévisions et radios interrompent leurs programmes. Les citoyens, où qu’ils se trouvent, chez eux, dans la rue ou en voiture, se figent et se recueillent en silence.
« Journée explosive pour le Capitaine Z. » : témoignage du Capitaine Z., un officier démineur, présent sur les lieux des attaques terroristes du 18 août 2011.
Schéma : attaques terroristes jeudi 18/08 (Cliquez pour agrandir le schéma)
De nombreux héros ont combattu et donné leur vie pour protéger Israël et ses habitants.
Johann Zerbib fait partie de ceux-ci. Né le 5 août 1984, Il était un jeune français qui par amour pour Israël avait décidé de quitter ses parents, ses frères et tout ce qu’il connaissait pour servir dans Tsahal. C’est son papa, Gérard, qui à l’occasion de Yom Hazikaron, la journée du souvenir des soldats tombés au combat, a accepté de nous faire découvrir qui était son fils.
F. Sommer
La vie en France
Johann a grandi en région parisienne et était l’aîné d’une fratrie de quatre garçons. Issu d’un milieu juif traditionaliste, il a toujours suivi une scolarité au sein d’écoles juives et a découvert Israël pour la première fois dans le cadre d’un voyage scolaire.
« Johann était un garçon à la fois réservé et espiègle. Grand blagueur, farceur et très souriant, il était quelqu’un avec qui on aimait être. Les gens appréciaient sa compagnie parce qu’ils voyaient en lui l’épaule sur laquelle pleurer ou tout simplement une personne avec qui rigoler. Il savait rassurer, trouver le mot qui console ou celui qui fait sourire », nous confie son père pendant l’entretien.
Johann Zerbib en compagnie de son papa
Alors qu’Israël s’apprête à commémorer la Journée du Souvenir des soldats morts en service et des victimes des attentats, Tsahal a choisi de vous présenter trois histoires de soldats aux parcours différents, afin que leurs souvenirs demeurent.
Shlomo Adishena
Tué à l’âge de 19 ans en 2000
Shlomo est né à Laos au Nigéria le 18 novembre 1980. D’une famille chrétienne, son père était prêtre et à la tête d’une communauté dévouée. Passionné par le judaïsme, son père décide de convertir sa famille alors que Shlomo avait 6 ans. Son père transforma même de son église une synagogue. Après une enfance difficile marquée par la pauvreté, Shlomo émigra en Israël en 1997 avec son père et ses deux sœurs, leur mère restant au pays.
Yom Hashoah commémore le massacre de six millions de Juifs mais également le courage et l’héroïsme de ceux qui se sont dressés contre les nazis. Parmi eux figuraient plusieurs volontaires juifs enrôlés dans l’armée britannique.
L’engagement des Juifs dans une armée afin de défendre leur territoire ou leurs coreligionnaires ne date ni d’hier, ni de 1948. Dès la Première Guerre Mondiale, des Juifs opposés à l’Empire ottoman qui occupe la Palestine ont voulu participer à l’effort de guerre britannique visant à la conquérir. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, la lutte contre les nazis prendra le pas sur la lutte contre les britanniques, qui occupe à cette époque la Palestine.
Avant la Seconde Guerre Mondiale, la population juive atteint les 400 000 âmes.
La volonté des Juifs de combattre les nazis
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