Plébiscité par un millier de spectateurs, loué par l’ensemble des médias israéliens, repris en écho par leurs confrères français, le festival Livres en scène s’offre une seconde édition en incipit de la nouvelle année culturelle, célébration d’une coopération réussie entre Israël et la France autour de leurs littératures, servies par la voix de leurs plus grands acteurs.
Organisé par l’Ambassade de France et l’Institut français d’Israël, en partenariat avec le théâtre Cameri, la municipalité de Dimona et Galei Tsahal, le Festival « Livres en scène 2 », qui se tiendra du 10 au 13 septembre 2012 au théâtre Cameri à Tel Aviv et au théâtre de Dimona, sera l’un des événements majeurs de la saison théâtrale en Israël.
Cérémonie de commémoration du 10ème anniversaire de l’attentat à l’université hébraïque de Jérusalem
Le 31 juillet 2012 s’est tenue au Mont Scopus la cérémonie de commémoration du 10ème anniversaire de l’attentat à l’université hébraïque de Jérusalem qui a fait neuf victimes, dont le Français David Gritz.
Cette cérémonie s’est tenue en présence de l’ambassadeur Christophe Bigot, de l’ambassadeur des Etats-Unis Daniel Shapiro, du président de l’université hébraïque de Jérusalem Menahem Ben-Sasson et des familles des victimes. | ![]() |
Le jour de la présentation de ses lettres de créance devant le président Shimon Pérès, il y a moins de trois ans, l’ambassadeur de France Christophe Bigot avait évoqué le sort de Guilad Shalit, dont il connaissait parfaitement le dossier de l’époque de son premier passage « israélien » entre 2004 à 2007.
Ce jour là, d’emblée, le nouvel ambassadeur avait impressionné par l’émotion attachante et sincère qu’il diffusait lorsqu’il parlait du soldat franco-israélien. Comme si, pour lui, Guilad était un petit frère perdu qu’il fallait sauver. Depuis et jusqu’à la libération le 18 octobre dernier, Christophe Bigot a été omniprésent aux côtés de Noam et Aviva Shalit.
Entretien avec l’Ambassadeur de France en Israël, M. Christophe Bigot, qui recevait jeudi dernier Gilad Shalit et ses parents lors d’une réception organisée en l’honneur de la fête nationale du 14 juillet, six mois après la libération de l’otage franco-israélien.
Pourquoi teniez-vous à inviter Gilad Shalit et ses parents à votre réception ?
Gilad n’avait pas eu l’occasion de fêter sa libération avec le peuple français. Je l’ai invité avec ses parents, Noam et Aviva, pour célébrer sa libération à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet. La famille Shalit a fait trois heures de route depuis sa maison de Mitzpe Hila au nord d’Israël pour pouvoir être avec nous. Je crois que Gilad avait vraiment envie d’être là.
L’Ambassadeur de France, Gilad Shalit au centre, et son père Noam Shalit à droite.
Comment avez-vous trouvé Gilad, six mois après son retour chez lui ?
Christophe Bigot
Il n’est pas certain que le Quai d’Orsay recherche l’efficacité dans ses missions à l’étranger. A peine les ambassadeurs sont-ils installés qu’ils sont remplacés par une application stricte du règlement et des usages qui limitent à trois ans la durée de leurs missions. La moitié de leur temps de fonction est pourtant consacré à leur installation physique, morale et politique, à la prise de contact, à la connaissance de la classe politique israélienne et à leur intégration comme un simple immigrant.
Christophe Bigot, ambassadeur de France en Israël vient d’annoncer son départ pour le mois de septembre, après trois ans de mission. Il aurait pu obtenir une prolongation d’une année mais les contingences politiques ont primé sur l’efficacité. Son bilan est positif après avoir eu du mal à se positionner au départ en raison d’un temps d’adaptation normal et parce qu’il était sous la pression de ceux qui guettaient ses premiers pas ou sa première maladresse.
Quai d’Orsay – Déclarations du Porte-parole – 02/07/2012
Israël – Dépôt d’une plainte auprès de la justice française par la famille de Lee Zeitouni
La famille de Lee Zeitouni a déposé une plainte auprès de la justice française à l’encontre des deux ressortissants français suspectés d’être impliqué dans l’accident de la route qui lui avait coûté la vie en septembre dernier. C’est une décision très positive que la France accueille avec un grand soulagement, car elle constituait le seul moyen d’éviter un déni de justice.
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