Il est écrit dans le traité Yoma (chap. 8, Michna 9) :
Yom Kippour pardonne les fautes qu’un homme a commises envers D.ieu;
mais Yom Kippour n’apporte pas le pardon pour les fautes qu’un homme a commises envers son prochain tant qu’il n’a pas tenté de l´apaiser des blessures volontaires ou involontaires commises envers lui.
Il va de soi que seule la demande de pardon authentique est de nature à laver la conscience qui enfin sait recevoir en elle le visage de l´altérité.
Le texte suivant que je vous offre, écrit par Yaacov Ben Denoun « Yarcov » est la voix d´un peuple qui dès vendredi-soir se tiendra dans les Temples de prière pour se rapprocher au plus près du Saint des Saints qui vit dans notre Coeur .
Mehila est le Pardon qui émerge du plus profond de l´âme.
De Jérusalem , je souhaite à celles et ceux de mon peuple qui d´ores et déjà se préparent pour le Grand Pardon , une bonne inscription dans le Livre de la Vie.
Rachel Franco
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MEHILA Par Yaacov Ben Denoun « Yarcov »
A ceux que j’ai mal aimés, ou insuffisamment, ou sans allant.
A ceux que j’ai mécontentés, et qui peuvent m’en vouloir,
Qui se sont sentis touchés par mes paroles, mes postures, mes faiblesses. (suite…)
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Tout d’abord, rappelons quelques vérités trop oubliées.A « Rosh Hashana », quitter sa famille pour voyager à Ouman (ville d’Ukraine où repose Rabbi Na’hman de Braslav) pose un problème d’ordre moral et rabbinique. Le Rav Kook a prouvé qu’il n’y a pas d’autorisation de quitter Eretz-Israël pour se recueillir sur le tombeau des Justes (« Mishpat Cohen » page 352). |
Affirmer qu’il s’agit là d’une « mitsva » (commandement, bonne action) n’a rien d’évident. Il y a 613 commandements rémanents directement de la Thora et une multitude d’autres rémanents de nos Sages ; celle-là n’en fait pas partie » (ibid.).
Lire en hebreu : הרב אבינר נגד « אומן ראש השנה«
Si l’on tient tant se recueillir sur le tombeau des Justes, on en trouvera tant et plus en Eretz-Israël ; ceux des Maîtres de la Mishna, du Talmud, des « Premiers » et des « Derniers Décisionnaires », sans parler des Patriarches et de leurs épouses, personnalités non négligeables même vis-à-vis de Rabbi Na’hman de Braslav.
Certes, le grand Maître a promis de sauver de l’enfer les pervers qui viendront sur sa tombe ; or les Patriarches, Abraham (Traité « Erouvin » 19 a) et Isaac (« Shira Shérim Raba » 8 ; Rashi sur Traité « Souka » 52 b, paragraphe qui commence pas les mots « שמונה רועים ושמונה נסיכים« ) ont déjà fait cette promesse ; quant à Jacob, il s’est engagé à empêcher tout circoncis d’y entrer (« Béréshit Raba » 48, §8). (suite…)
On apportera donc sur la table toutes sortes d’aliments dont le nom ou le goût évoque de bons présages, comme les dattes, la grenade, la pomme au miel, la blette, la courge, le sésame, etc…
Nous prions sur : figue, pomme, miel de nous donner une année bonne et douce dattes que nous nous élevions comme le palmier, et que nos péchés disparaissent à jamais grenades, sesame que nos vertus et nos mérites augmentent comme les graines de la grenade courge, épinards, fèves, ail que personne nous voue plus les sentiments de haine dont ces plantes sont le symbole tête de mouton de placer ton peuple Israel à la tête et non au dernier rang des nations poisson que nous croissions et multipliions comme les poissons dans l’eau Il est de tradition de déguster des mets (beignets, gateaux, etc…) sucrés, afin que la nouvelle année soit “douce”. |
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Kippour, appelé communément «jour du grand Pardon» est le jour de la ferveur juive par excellence. Ce jour de jeûne et d’abstinence appelle le fidèle à revenir vers l’Eternel d’un cœur sincère et à se réconcilier avec son prochain. Au cours de cette journée passée à la synagogue, chaque juif demande à D. de pardonner ses propres fautes et celles de la communauté, mais seulement celles commises à l’encontre de D. Lui-même. |
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Il faut demander individuellement pardon pour les offenses commises à l’encontre du prochain (les fautes envers un être humain sont considérées comme plus graves que celles contre D.).
C’est pourquoi il est préférable de commencer le procédé de repentance bien avant Yom Kippour en contactant ceux envers qui on aurait pêché tout au long de cette année et de leur demander sincèrement de vous pardonner.
Lors des dernières fêtes de Tichri, nos coreligionnaires ont exprimé leur souci et désir de déterminer avec plus de précision l’affectation de leur place à la Synagogue.
Aussi afin de répondre à votre attente et de vous attribuer la place de votre choix, nous vous demandons de bien vouloir nous adresser ce formulaire dûment rempli et de nous le renvoyer dans les plus brefs délais au Secrétariat de la Synagogue.
1. Je préfèrerais être assis… (Remplir une case)
___ du côté des gens qui parlent
___ du côté des gens qui prient
2. Si assis dans la section des parleurs, quelle catégorie préfèreriez-vous? (Indiquer l’ordre d’intérêt)
___ Affaires
___ Sports
___ Médecine
___ Maladies graves qu’auraient eu un des fidèles
___ Potins toutes catégories confondues
___ Potins concernant (choisir:)
En amont de nos attitudes, il y a les dispositions d’esprit qui y mènent. C’est précisément ces dispositions, ces racines qui nous conduisent à agir. Il est nécessaire dans le cadre de notre réflexion sur fanatisme et intégrisme de débusquer ces germes malfaisants et de les désigner en pleine lumière. D’abord, mettons nous d’accord sur le sens des mots.
L’intégrisme traduit une volonté d’intransigeance et de purisme liée à une religion. Le fanatisme exprime un zèle, une intransigeance aussi au bénéfice d’une idéologie qui peut être de nature religieuse mais pas nécessairement. Le fanatisme est souvent un état d’esprit qu’on retrouve chez les politiques, les religieux, les artistes, les libres penseurs etc…
Ces manifestations accompagnées souvent de violence et d’intolérance sont l’expression d’une détérioration de la personnalité. Elles indiquent, en effet, une atteinte des fondements mêmes des données constitutives du caractère.
Interview recueillie par Arnold Lagémi pour www.terredisrael.com
Israël n’est pas à l’abri du déni de justice. L’affaire Moréno l’illustre de façon telle qu’elle fait penser, en dépit de l’anachronisme, aux turpitudes de l’accusation infâme subie par le capitaine Dreyfus. Tous les protagonistes et les ingrédients sont là. La victime, les trahisons, les luttes d’intérêt, les groupes de pression.
Un élément tragique se superpose, toutefois, dans l’affaire d’Ilan et Sylvia Moréno, la perte de leur fils, Emmanuel, lieutenant colonel, responsable d’une unité d’élite, tombé, face à l’ennemi au cours de la guerre du Liban en 2006. La tragédie familiale se superposant à la simultanéité d’une accusation et d’une procédure dont aujourd’hui Ilan Moréno sort blanchi, (mais non indemne) puisqu’il nous révèle qu’il vient d’être informé par le Parquet de la « fermeture de son dossier »
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