Si , un jour tu deviens Olé Hadache
Toi aussi, il faudra que tu le saches
Que cette terre
Comme une sainte mère
Attends à chaque moment
Le retour de l’enfant
Et, si tu brades
Tes complexes et les faveurs
Elle fera l’ aubade
Te serrera sur son coeur
A chaque larme
Lui sonnera l’ alarme
Pour sauver, O sublime
Son petit de l’ abîme
Ici chacun est fidèle à son poste
Ils ne veulent plus d’ autres Holocaustes
AUCHWITZ , TREBLINKA
N’ étaient pas des croisières
Ni des marques de Vodka
Mais le sang de nos frères
Et, pour ta descendance
La plus triste histoire
De notre renaissance
Tiens, le message
Qu’ ont laissé nos ancêtres
Exemple de courage
D’ avoir été et d’ êtres
Ici, olé, tu seras sur ta terre
Tant désirée depuis deux millénaires
Veille sur elle
Et, ais l’ oeil toujours vigilant
Qu’ elle soit immortelle
Jusqu’ a la fin des temps
Laboure et sème
Et, sois vaille que vaille
Le plus fier des emblèmes
De cette retrouvaille
Jours des Lumières
Voeux de nos espérances
Brillez en permanence
L’ éternité entière
Fait à Haifa le 14 / 11 / 1980 – Autorisation de parution de Mr. Maurice Esperansa.
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2 Comments
betty L
CHEZ NOUS nous pouvons apprecier ce BEAU POEME MERCI
vegalalyre
C’est très beau, le poète écrit le véritable amour d’une mère pour son enfant, tel que je le vis. La Terre d’Israël, je l’aime et chaque fois qu’elle est en danger mon âme s’inquiète, je ne trouve la paix qu’en priant.
A ma connaissance, je ne suis pas juive, mon père portait un nom d’ascendance hébraïque, mais il était baptisé, et, je ne l’ai pas connu. Je n’ai pas connu ma mère, selon mon Etat-Civil elle n’était pas juive non plus.
Alors je ne sais d’où me vient ce sentiment qu’Israël est mon peuple, mais c’est ainsi, et je dis : « Tu sauveras, mon peuple » .
Shabbat Shalom
vegalalyre