
A quelques jours des fêtes de Tichri, Elie Sarfati a peint ce tableau.
Elie Sarfati et Arnold Lagémi l’ont commenté
Au travers d’une rétrospective des phases essentielles de l’histoire juive, cette œuvre entend résumer les principaux rites du jour de Kippour. Tout se passe comme si l’office du jour le plus saint de l’année donnait un sens à l’histoire d’Israël mais, en même temps, ébauchait les grandes lignes de son avenir.
Cher Yossi,
Voici la biographie, le portrait et une oeuvre de l’artiste israélienne née de parents tunisiens et qui avaient fait un dessin très émouvant sur la shoah que tu avais fait paraître dans ton site à yom ha shoah.
Viviane Lesselbaum
« Anita Erba-Bokobza est née à Netanya où elle a poursuivi ses études et accompli son service militaire dans les parachutistes. A la suite, elle a fait une formation dans le journalisme et la télécommunication. Mariée, mère de trois enfants, Elle se découvre des talents d’artiste et choisit d’immortaliser, à travers son art le patrimoine national, les coutumes culturelles et le mode de vie de la communauté juive de Tunis. |
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Elle s’est ainsi vue attribuer par l’association des Juifs de Tunisie « AMIT » un diplôme de reconnaissance pour l’ensemble de son oeuvre.
En 1999, la ville de Netanya lui a décerné le prix de la meilleure artiste-peintre et à présenter ses oeuvres à Paris.
Une peinture d’Élie Sarfati
Mais le volume ovoïde, lui, avec ses cercles harmonieux, se présente comme une référence pour la conscience. Un but à atteindre, comme une paix intérieure, qui fera retrouver à l’homme son visage — son âme. Mon ami Élie Sarfati, de mémoire bénie, m’aide à creuser mon chemin. Et son âme finira bien par retrouver le chemin de la vie.
Ce Tableau comme l’énonce l’auteur, Elie Sarfati, fait référence au jour de Kippour. Le Talit, immense, majestueux, d’un blanc immaculé, tombe du ciel, directement issu de l’énergie divine, du feu sinaïque, émanation de la Loi et de nos Commandements. Ce Talit, porté durant tout Kippour, se veut et est rassembleur, car de fait tous les Juifs du monde, qu’ils soient orthodoxes, traditionnalistes, et même non-pratiquants, se pressent à la synagogue, ce jour de Kippour, dans une solennité et une conviction propres au temps de la Promulgation. |
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Nous voyons cette foule évoquée, en divers endroits du tableau. D’abord, au premier plan à gauche, le peuple hébreu en longue chaîne suivant son Guide, Moshé, avec à sa droite (à gauche, dans le tableau) le Cohen Gadol, c’est-à-dire Aaron, totalement drapé dans son talit, tout comme au moment de la birkat hacohanim – la bénédiction des Cohen – les actuels descendants d’Aaron, se revêtent totalement du talit dont ils drapent leur visage, n’étant alors qu’une voix répétant mot à mot la bénédiction soufflée par le rabbin ou ministre officiant, dans l’impressionnant silence respectueux de la foule qui baisse la tête pour ne pas voir l’émanation de D.ieu les bénir. (suite…)
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