Cher Yossi,
Voici la biographie, le portrait et une oeuvre de l’artiste israélienne née de parents tunisiens et qui avaient fait un dessin très émouvant sur la shoah que tu avais fait paraître dans ton site à yom ha shoah.
Viviane Lesselbaum
« Anita Erba-Bokobza est née à Netanya où elle a poursuivi ses études et accompli son service militaire dans les parachutistes. A la suite, elle a fait une formation dans le journalisme et la télécommunication. Mariée, mère de trois enfants, Elle se découvre des talents d’artiste et choisit d’immortaliser, à travers son art le patrimoine national, les coutumes culturelles et le mode de vie de la communauté juive de Tunis. |
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Elle s’est ainsi vue attribuer par l’association des Juifs de Tunisie « AMIT » un diplôme de reconnaissance pour l’ensemble de son oeuvre.
En 1999, la ville de Netanya lui a décerné le prix de la meilleure artiste-peintre et à présenter ses oeuvres à Paris.
Les juifs de Tunisie ont constitué pendant des siècles l´une des plus anciennes communautés de la diaspora, jouant un rôle de carrefour, attirant et assimilant les apports ethniques de tous les horizons. L´écrivain Albert Memmi, originaire de cette communauté, écrit : «Quand je sus un peu d´histoire, j´en eu le vertige ; Phéniciens, Romains, Vandales, Byzantins, Berbères, Arabes, Espagnols, Turcs, Italiens, Français, j´en oublie et je dois en confondre. Cinq cents pas de promenade et l´on change de civilisation.»
La communauté juive de Tunisie, la suite …
Tu sais que tu es Juif tunisien …
etc ..
Marcel, car c’est ainsi qu’il aime se faire appeler, vit depuis 1949, au Mochav Ghilat, dans le Néguev.Né en Tunisie (Sousse),il décide à l’âge de 19 ans, d’immigrer en France. Il trouve aussitôt un emploi de coiffeur pour dames, dans la région de Toulouse. Sa Jeunesse, son élégance, son teint basané et son humour Juif tunisien font aussitôt de lui le chouchou de ces dames. | ![]() |
Mais voilà que notre dynamique Marcel sent monter en lui un sentiment patriotique. Il décide alors de troquer ses ciseaux contre une pelle et une pioche qu’il prend plaisir à manipuler dès son arrivée en Eretz Israël.
Il atterrit dans un Kibboutz au Sud d’Israël. Là, il comprend qu’il lui faut redoubler d’efforts pour mériter de vivre dans le pays de ses pères. Sa vie de pionnier venait de commencer. Avec un courage hors du commun, Marcel apprend en très peu de temps, le dur métier d’agriculteur.
Hermétiques aux comédies musicales et réfractaires aux films d’Élie Chouraqui, vous êtes sûrement passés à côté de cette jeune Israélienne. On ne peut pas vous en vouloir !
Vous ne pourrez en revanche plus faire la sourde oreille quand vous entendrez les sublimes chansons en hébreu et en anglais qu’elle s’apprête à sortir en septembre chez Tôt ou Tard, élu officiellement label au nez fin où officient également Thomas Fersen, Franck Monnet, Jeanne Cherhal, Da Silva, Agnès Jaoui…
Gabriel Chouraki était présent à Paris, pour la Soirée de Gala organisée le 8 décembre 2011 par l’AUJF qui recevait Madame Condoleezza Rice, secrétaire d’Etat des Etats-Unis sous l’administration du président George Bush.
Photo : Alain Azria. Condoleezza Rice et Gabriel Chouraki
Les trois morceaux qu’il a joués ont laissé l’assemblée sans voix, à commencer par Madame Condolezza Rice, pianiste chevronnée. Le jeune homme effectue actuellement son service militaire en Israël.
Il a obtenu une permission spéciale pour venir jouer à Paris.
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Centre Communautaire de Paris le 21 janvier 2008 |
À Jérusalem, avant d’y pénétrer après une harassante montée, halte nécessaire chez André Chouraqui, sachant bien qu’il est homme à avoir la clé. Le regard toujours aussi vif mais la gorge plus lente, il ne cesse de tourner les pages de feu qu’il a transcrites, la Torah, les Évangiles, le Coran. Ces trois Livres, si proches et si opposés…
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Je reviens de l’Agence juive.
Le dossier est complet.
On part demain soir.
J’ai décidé qu’on ne t’appellerait pas au téléphone pour te dire «au revoir». Parce qu’avec un appareil en main on dit des choses, mais pas celles qu’il faut. On t’écrira donc, chacun à notre tour.
Je commence donc.
Te rappelles tu le matin de mon mariage, tu m’avais dit, presque contrariée « Maintenant ce ne sera plus comme avant » Tu témoignais à ta façon, toujours réservée, que ton fils était un adulte et qu’il te faudrait l’accepter.
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